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Le président de la N-VA a terminé la première étape de son rôle d'informateur ce mercredi en fin de journée. Il s'est entretenu avec tous les présidents de parti flamands, en terminant par ceux de Groen, Nadia Naji en Jeremie Vaneeckhout. L'entrevue avec ces derniers a duré environ une heure, selon la VRT, et au terme de la rencontre, Nadia Naji et Jeremie Vaneeckhout ont répété que leur parti "se prépare à être dans l'opposition".

Les chances sont minces que Vooruit participe à l'échelon fédéral dans une coalition qui associerait Vooruit, la N-VA, le MR et les Engagés, selon le député et candidat à redevenir le président des socialistes flamands, Conner Rousseau, interrogé sur VTM. 

M. Rousseau a visé les propositions d'économies mises en avant par le MR et la N-VA durant la campagne électorale alors que les gros patrimoines seraient préservés. 

"Il y a peu de chances que nous participions à cela", a-t-il averti. "S'ils nous appellent pour économiser 5 milliards d'euros dans les soins de santé, c'est même pas la peine". 

Le socialiste refuse d'entrer dans une logique d'économies "dont le Flamand moyen paierait le prix plein" et qui n'intégrerait pas les grosses fortunes. 

Il y a plus de chances de voir son parti dans une coalition flamande avec la N-VA et le CD&V, estime-t-il. Mais il attend un signal: les socialistes réclament une "note de départ" de l'informateur flamand, Bart De Wever car, à leurs yeux, le prochain gouvernement flamand devra mener "une autre politique" que le précédent.

Interrogé sur le plan Good Move, qu’il souhaite “mettre par terre”, le libéral a comparé le score électoral d’Elke Van den Brandt à celui des candidats MR à Bruxelles, sous-entendant que la candidate Groen n’était “pas indispensable” dans le gouvernement de la capitale, alors que la ministre bruxelloise de la Mobilité s'est dite "incontournable" dans les négociations à ce niveau de pouvoir, vu les votes en sa faveur du côté flamand. "Nous avons pris un engagement qui est clair envers l'électeur et nous avons gagné avec cet engagement (mettre à terre Good Move, ndlr). Et donc madame Van den Brandt doit aussi accepter la réalité arithmétique, ça s'appelle être un démocrate. S’ils (Groen, ndlr) veulent bloquer Bruxelles pour garder Good Move, ils s’en expliqueront devant les Bruxellois […] Des solutions pour mettre à terre Good Move, j’en ai quelques-unes, je sais être créatif”, a lancé le président du MR, avant d’ajouter : “C’est terminé de laisser la mobilité aux néerlandophones”, expliquant que si ce dossier était aux mains des partis flamands car personne n’avait osé s’en occuper concrètement avant ça.

Le formateur flamand, Bart De Wever, a clos mercredi une première série d'entretiens avec les présidents des partis néerlandophones.

Le président de la N-VA a reçu en fin d'après-mid les co-présidents de Groen, Nadia Naji et Jeremie Vaneeckhout. A l'issue de la rencontre, l'un et l'autres ont répété que les Verts flamands se préparaient à siéger dans l'opposition. "Les plans de la N-VA sont diamétralement opposés aux nôtres", ont-ils expliqué.

Les écologistes siègent dans l'opposition en Flandre depuis 2004. Sous la législature passée, ils étaient aux côtés de Vooruit qui devrait maintenant participer aux discussions en vue de former un gouvernement flamand avec la N-VA et le CD&V. Un choix qui incombe aux socialistes, selon M. Vaneeckhout: "Un mauvais vin qu'on allonge reste un mauvais vin".

Le président du MR s'est notamment exprimé sur le choix de Bart De Wever comme informateur, ainsi que sur sa confiance en des discussions constructives avec la N-VA au sein du futur gouvernement fédéral. 

Pour lui, désigner De Wever comme informateur est "un très bon choix" car la N-VA "a fait preuve d'une volonté de travailler au fédéral". "Je pense que c’est bien de le responsabiliser très vite, plutôt que de consulter plein de gens pour entendre ce qu'on sait déjà”, a ajouté Georges-Louis Bouchez, soulignant la rapidité avec lequel le Roi avait désigné De Wever comme informateur. 

"Bart De Wever et moi, nous avons un point commun. Depuis de nombreuses années, nous expliquons que c'est le PS qui empêche de moderniser ce pays, qui l'empêche d'avancer et donc je ne comprendrais pas qu'on aille s'embourber dans des discussions sans fin", a-t-il martelé.

Le président du MR est revenu ensuite sur l’alliance annoncée mardi avec Les Engagés, et il a affirmé qu’il n’y aurait pas de blocage sur le sujet du Pacte d’Excellence, notamment. “Il faut le mettre à plat, et ce ne sera pas une difficulté insurmontable. Nous ne sommes pas les mêmes partis, mais nous avons la volonté de former la même équipe au gouvernement, pour redresser la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et Bruxelles. Les Engagés reconnaissent aussi qu'il y a problème sur le rythme des réformes. On doit regagner la confiance des enseignants. J'ai été très clair sur le sujet durant la campagne. Et Les Engagés montrent aussi une volonté de retravailler le sujet [...] L’obstacle est beaucoup moins important à franchir que si c'était avec Ecolo ou le PS”, a souligné Bouchez. Il s’est exprimé sur la priorité des Engagés, qui est la Santé, et a affirmé qu’il y avait des “trous injustifiables” dans le système de santé belge, affirmant à nouveau que les deux partis allaient arriver à s’entendre sur ces sujets importants. “Les réformes peuvent faire peur en politique, mais on a reçu un mandat pour faire des réformes”.

Le patron du parti LR, Eric Ciotti s'est fait exclure "à l'unanimité" par un bureau politique du parti. Il avait déclenché la colère de ses paires après avoir accepté la main tendue de Jordan Bardella, président du parti d'extrême droite le Rassemblement National.

La réaction d'Eric Ciotti a été à l'image du chaos qui règne au sein des Républicains ces dernières heures. L'homme a refusé son exclusion. "Je suis et reste président", a-t-il lancé. 

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David Leisterh, la tête de liste bruxelloise du MR, sorti vainqueur des élections dimanche dernier, a entamé mercredi un premier tour de consultations parmi les formations francophones de l'échiquier "pour la formation d'un futur gouvernement dans les meilleurs délais", a-t-on indiqué son entourage.Après les formations politiques, un certain nombre d'acteurs de la société civile seront aussi sollicités.

   "Seul le PTB ne recevra pas d'invitation", a-t-on ajouté de même source.
   Dans l'intervalle, "David Leisterh gardera une certaine retenue médiatique pour préserver au mieux toutes les chances de réussite de sa mission", a-t-on fait savoir.

L'ancien président compte bien retrouver son poste. C'est ce qu'il a fait savoir sur Instagram, peu de temps après que Melissa Depraetere ait annoncé qu'elle n'était pas candidate au poste. 

"Le travail n'est pas encore terminé", a-t-il écrit sur le réseau social. "Conner 2.0 sera plus fort que la première version."